Lettre Flash n°20 Réparation des inversions de carrière : un succès de la mobilisation

Publié le : 23/11/2009


 

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REPARATION DES INVERSIONS DE CARRIERES : UN SUCCES DE LA MOBILISATION

La sortie du décret, le 23 avril 2009, sur le classement
des personnes recrutées comme enseignants-
chercheurs avait corrigé des dispositions jusqu’ici
scandaleuses concernant la prise en compte des
activités antérieures. Or rien n’avait été prévu pour
éviter que les enseignants-chercheurs déjà nommés ne
soient victimes d’une inversion de carrière, c’est-à-dire
ne soient dépassés dans l’échelle indiciaire par les
collègues nouvellement recrutés à la suite d’un cursus identique.

Le SNESUP a dès le printemps alerté les collègues sur
cette situation et effectué une enquête auprès de
’ensemble des enseignants-chercheurs. Il a ainsi pu
apporter la preuve de l’existence de très nombreuses
situations injustes. Il a interpellé le ministère, rappelant
que la ministre s’était engagée à ce qu’aucune
nversion de carrière ne soit à déplorer.

Grâce à l’action résolue du SNESUP et la forte
mobilisation des collègues un amendement
gouvernemental a été adopté lors de l’examen du
projet de loi de finances 2010 par l’assemblée
nationale. Passé ce cap, il doit maintenant passer au
Sénat. Le SNESUP se réjouit de la mise en œuvre
d’une solution propre à réduire les situations qu’il n’a
cessé de dénoncer.

Le texte prévoit que, dans un délai de 6 mois à compter
de la publication de la loi budgétaire, chaque collègue
titularisé avant le 1er septembre 2009 puisse déposer à
nouveau une demande de reclassement sur la base du
decret EC modifié. Le ministère leur fera alors une
proposition de classement prenant en compte, outre les
activités antérieures au recrutement, une ancienneté
d’un an compensant la réduction de la durée du
premier échelon. Chaque collègue aura alors deux
mois pour accepter ou refuser ce reclassement.

Dès maintenant, le SNESUP appelle tous les collègues
à constituer leur dossier, comprenant la liste des
activités et justificatifs (contrat, attestation d’activité…)
dont ils demandent la prise en compte ainsi qu’à se
rapprocher des sections locales du SNESUP.

Sans constituer une rétroactivité totale –seule mesure
susceptible de supprimer toute situation d’injustice- ce
résultat important apportera à de nombreux collègues
une amélioration notable et totalement justifiée de leur
situation. Le SNESUP voit dans ce bénéfice pour les
collègues un résultat à porter au crédit des
mobilisations de la communauté universitaire et à
l’action résolue de notre syndicat. Ces améliorations de
carrière sont la preuve que la lutte paye.

Mardi 24 novembre 2009 – Grève et manifestions dans l’Education

POUR UNE ECOLE PLUS JUSTE DANS UNE SOCIETE PLUS JUSTE

Grand Emprunt : Affichage impressionnant,
mais accélération de la déstructuration de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Le rapport reconnaît l’impérieuse nécessité, que l’exceptionnelle mobilisation des universitaires a contribué à faire
apparaître, d’un immense effort pour rattraper le retard de financement de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche en France. Contrairement à des pressions exercées, il affecte 16 milliards d’€ pour l’enseignement
supérieur et la recherche à coté de 19 milliards d’€ consacrés au développement « des secteurs et technologies».

Cependant les réponses apportées sont totalement biaisées. Elles s’inscrivent dans une logique capitalistique (par
exemple seuls les intérêts du capital des fondations peuvent être utilisés), et elles sont conditionnées –sous prétexte
d’effet de levier- à un partenariat privé-public qui conduit à sacrifier la recherche de l’intérêt général. Elles vont à
’encontre d’un développement équilibré sur l’ensemble du territoire de toutes les universités en renforçant la
restructuration en cours, et accroissent le rôle déjà exorbitant de l’ANR.

Le SNESUP refuse l’enseignement à deux vitesses que vise à accélérer la concentration des investissements sur
quelques campus d’excellence. Il demande que le PLF 2010 soit modifié pour intégrer la première étape du plan
pluriannuel d’emplois nécessaire pour l’accompagnement des investissements envisagés. Il demande de modifier le
dispositif prévu pour les investissements sectoriels de manière à assurer l’implication des PME et non des seuls grands
groupes, et à garantir un choix démocratique et transparent des axes et des projets.

Audition SNESUP-FSU devant le comité de suivi LRU

Le-Snesup/Textes-instances?aid=4451&ptid=5&cid=60  

 

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